Tous les feux sont au vert pour le CA, à quelques heures du rendez-vous face à l’ESZ.
Après neuf points de pris, le CA s’avance aujourd’hui face à l’ESZ avec des constantes et une évolution qui incite forcément à l’optimisme. Un retard à l’allumage à Ben Guerdane, une montée en puissance à la réception du promu omranien et une promenade de santé à Gafsa, le CA a de quoi être confiant en croisant cet après-midi Zarzis. A Radès, le CA reste largement favori avec ses désormais belles ambiances et son équipe joueuse. Au stade Hamadi Agrebi, une fois de plus, le nouveau collectif clubiste va donc être mis à l’épreuve face à un onze qui entend frapper un grand coup. Pour le CA de ce début de saison, indépendamment du passé proche, où l’attente de humer le parfum d’un cycle démonstratif se fait sentir avec insistance. Les sorties de route prématurées en L1 font partie du passé grâce à un groupe compétitif et performant, joint à la baguette d’un coach expérimenté et un exécutif aux petits soins. Redevenu une figure incontournable du championnat, après avoir bu le calice jusque-là la lie la saison passée, le CA serait en passe de tout simplement devenir la belle surprise du début de saison local. A présent, tous les feux sont au vert pour le CA, à quelques heures du rendez-vous face à l’ESZ. En revanche, ce sera au CA de produire du jeu s’il veut prendre trois points supplémentaires. Du rythme, de l’endurance, de l’autorité et du talent, au moment de ferrailler à Gafsa, le CA savait pertinemment qu’il survolerait les débats s’il joue sur sa vraie valeur.
L’embarras du choix
A présent, le CA fait figure de jeune premier à la manière d’un club qui apporte un vent de fraîcheur à la compétition par sa jeunesse et son enthousiasme, même si leur jeu n’est pas encore comparable à celui développé par le grand CA des années fastes. Enfin, volet Onze pressenti, David Bettoni a l’embarras du choix à presque tous les postes. Si donc dans les bois, Yeferni sera reconduit, sur les côtés, à gauche, l’on retrouverait Tene Didof, et à droite, Zaâlouni, voire Ghrissi à droite. Au milieu à présent, ça foisonne de possibilités avec la sentinelle Semakula, Sghaïer, médian axial ou Zemzemi, relayeur gauche, sans oublier les alternatives Kelaleche et Shawkane. Ait Malek sera encore une fois dans un rôle d’organisateur de jeu qui décroche et qui va sur les ailes plus tard. Enfin, en attaque, on attend que Bettoni poursuit avec Srarfi à droite, Khadhraoui à gauche et Hamdi Laâbidi en pointe.